Brûlage de déchets verts à l'air libre
Mary s'est plainte dans un commentaire du brûlage de déchets à la campagne et cela m'a rappelé une anecdote datant de novembre 2012.
Un jour j'ai vu un gros nuage de fumée passer devant les fenêtres de l'appartement. Il venait d'un jardin d'une des villas proches de notre immeuble.
J'aurais pu descendre parler à ce monsieur indélicat, mais je ne l'ai pas fait pour deux raisons: d'une part j'aurais été directement exposée à la fumée et d'autre part ne le connaisssant pas , j'ignorais comment il allait réagir. Je pensais que, dans le meilleur des cas, il allait me dire qu'il était chez lui et que ça ne me regardait pas. Au pire il aurait pu devenir agressif.
J'ai donc choisi de lui écrire une lettre, afin d'essayer que cela ne se reproduise plus. Je savais que pendant notre long séjour au Danemark les habitants de l'immeuble avaient souvent été gênés par la fumée venant de son jardin, mais que personne n'avait osé se plaindre.
Je suis donc allée mettre dans sa boîte une lettre dans laquelle je lui disais ceci:
>>Monsieur
J'habite dans la petite copropriété qui jouxte votre jardin. J'ai été
très incommodée hier par la fumée.
Je me permets donc de vous envoyer une copie de la circulaire
de 2011 concernant l'interdiction de brûler des déchets verts à l'air libre.
J'ose espèrer que cela ne se reproduira plus.
Bon dimanche
Françoise Andersen Email francoise.andersen@gmail.com
PS Je précise qu'hier nous étions déjà en ”alerte pollution” <<
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J'ai eu le lendemain l'agréable surprise de trouver cette réponse parmi mes mails.
>>Madame,
J'ai pris bonne note de votre message documenté. Le ton courtois que vous lui donnez mérite largement mes sincères excuses pour le désagrément effectivement occasionné. Il est vrai que les fumées générées ont été particulièrement désagréables. A l'avenir, je tâcherai de ne pas renouveler ce type d'opération.
Je vous pris de croire, Madame, cher voisine, à l'expression de mes sincères salutations.
Il n'a plus jamais récidivé. Peut-être que la fin du texte de la circulaire de 2011 que j'avais jointe à ma lettre a eu également un effet dissuasif:
>>Que risque-t-on ? En cas de non respect, une contravention de 450 euros peut être appliquée (article 131-13 du nouveau code pénal).<<