Les voleurs d'ampoules
Avant-hier, je vous avais promis de vous expliquer pourquoi le haut des lampes qui éclairent la montée vers les ruines des Allinges était entouré d'un affreux ruban adhésif orange. Voici la triste explication, qui est à peine croyable.
Remontons d'abord un an en arrière. Toutes les lampes, qui se succèdent tous les 50 mètres environ jusqu'au monastère étaient, comme celle qu'on voit à droite sur la photo, assez discrètes.
Mais un jour nous avons constaté que la protection en verre de l'une d'elles avait été brisée. Nous avons d'abord cru que c'était arrivé par accident, mais nous avons commencé à nous poser des questions quand nous avons vu que l'ampoule avait disparu. Celles-ci sont chères depuis qu'on est passé aux ampoules basse consommation et apparemment quelqu'un s'était servi gratuitement.
L'ampoule et la protection ont été rapidement remplacées par la commune d'Allinges et nous pensions qu'il s'était agi d'un acte isolé. Mais quand nous sommes rentrés du Danemark, notre regard a tout de suite été attiré par toutes ces taches orange qui défiguraient le paysage. Toutes les protections arrondies en verre avaient disparu et elles avaient été remplacées par du ruban adhésif. Il aurait été préférable que celui-ci soit transparent, mais c'est peut-être exprès, pour faire honte au /aux voleur(s).
Quelqu'un de curieux l'avait enlevé en partie sur une lampe et on a pu voir que l'ampoule avait disparu. Il en était apparement de même pour toutes les lampes (une huitaine). Le ruban adhésif avait donc été mis soit pas mesure de sécurité soit pour protéger la lampe des intempéries.
Il ne me reste qu'à attendre que la commune d'Allinges fasse la réparation pour que je puisse enfin retrouver "mon" paysage intact.
Mais peut-être qu'ils ont déjà procédé à des réparations pendant que nous étions au Danemark et qu'ils ont abandonné parce que les ampoules continuaient à disparaître. En effet la première réparation n'avait servi à rien.
On s'imagine toujours les vols et les actes de vandalismes comme un phénomène urbain, mais maintenant même la campagne n'est pas épargnée. C'est affligeant.
A suivre Prochain épisode: Les voleurs de pierres